TOP 10: Ces procès étonnants qui vont vous surprendre

Lorsqu’on pense à des poursuites judiciaires, nous sommes nombreux à imaginer des avocats en costumes coûteux qui jugent leurs affaires devant des tribunaux solennels. Tout cela semble si sérieux, avec ces affaires dramatiques qui arrivent devant la justice.

Ensuite, il y a les cas moins graves. Vous avez peut-être entendu parler de l’incident ridicule où un homme a tenté de poursuivre « Red Bull » en justice pour faux marketing après avoir découvert que la boisson énergisante ne lui donnait pas d’ailes!

Sans surprise, il a affirmé que la boisson n’avait pas amélioré ses prouesses physiques ou intellectuelles, même après une décennie de consommation. Voici 10 autres cas ridicules qui ont obstrué le système de justice au fil des années.

#10 – Vol de sperme

Vol de sperme

En 1998, un homme d’Albuquerque aux États-Unis a intenté une action en justice contre son ancienne petite amie pour s’être fécondée sans son consentement. Le demandeur Peter Wallis a accusé la défenderesse Kellie Smith de fraude et de rupture de contrat pour « acquisition intentionnelle et utilisation abusive de son sperme ».

Selon Wallis, Smith avait promis qu’elle prendrait la pilule. Puis elle a délibérément cessé de la prendre pour avoir son bébé. Par conséquent, Wallis est le père d’un bébé à son insu et sans son consentement. Son plaidoyer en faveur de sa réclamation d’un dédommagement financier était fondé sur le fait qu’il aurait à payer les dépenses nécessaires pour subvenir aux besoins d’un enfant qu’il ne souhaitait pas.

Du côté du défendeur, les avocats ont fait valoir que Smith ne pouvait pas avoir « volé » le sperme parce qu’il avait été transféré au cours d’un acte volontaire. Par conséquent, il devrait être juridiquement classé comme « volontairement offert » et Wallis n’a plus aucun droit de propriété.

Après avoir entendu parler de la grossesse, Wallis a demandé à Smith de se faire avorter. Cependant, elle n’a pas accepté sa demande et a emménagé chez ses parents. Wallis s’est alors plaint que les femmes ont tous les choix et qu’il n’était pas juste pour lui de devoir payer. Malheureusement pour lui, Smith était évidemment dans ses droits, et a donc remporté le procès.

#9 – Chaleur chez McDonald’s

Chaleur chez McDonald's

En 1992, Stella Liebeck, une résidente d’Albuquerque aux États-Unis âgée de 79 ans, était passagère dans la voiture de son petit-fils quand ils ont commandé du café par la fenêtre du “drive-in” du McDonald’s local. Le café était servi dans une tasse en polystyrène avec un couvercle en plastique.

Liebeck a tenté de retirer le couvercle pour pouvoir ajouter de la crème et du sucre à sa boisson. Elle a placé la tasse à café entre ses genoux et a tiré le couvercle, ce qui a fait déborder le contenu de la tasse sur ses genoux.

Malheureusement, la matière de son pantalon de survêtement a aggravé la situation en absorbant le café chaud en ébullition, le collant à sa peau et aggravant les brûlures. Elle a subi des brûlures au troisième degré à l’intérieur des cuisses et a été hospitalisée pendant huit jours pour subir une greffe de peau.

Après avoir intenté une action en justice contre McDonald’s, Liebeck a demandé 20 000 dollars US pour couvrir ses frais médicaux et la perte de revenus de sa fille (qui a pris un congé pour s’occuper de Liebeck). Cependant, McDonald a refusé l’offre.

L’affaire avait révélé 700 revendications précédentes concernant des brûlures dues au café entre 1982 et 1992, dont certaines concernaient également des brûlures au troisième degré. Les avocats de Liebeck ont ​​utilisé cette information pour prouver que l’organisation était consciente des risques liés à la température de leur café et ont tenté de poursuivre en justice pour négligence.

À l’issue du procès, le jury a alloué à Liebeck 160 000 $ en dommages-intérêts compensatoires et 2,7 millions $ en dommages-intérêts punitifs. Les dommages-intérêts punitifs ont par la suite été réduits à 480 000 dollars après que des informations selon lesquelles la température du café aurait été mal enregistrée ont été communiquées.

#8 – Défier les lois de la physique

Défier les lois de la physique

En 2005, Christopher Roller, un habitant du Minnesota, a poursuivi l’illusionniste David Copperfield pour 50 millions de dollars. Roller était convaincu qu’il était Dieu (rien que ça) et que les actes de plusieurs magiciens l’ont amené à croire honnêtement qu’ils volaient ses pouvoirs et les utilisaient de manière inappropriée pour effectuer de la magie.

Au cours du procès, Roller s’est adressé aux journalistes pour les informer qu’il retirerait la plainte si Copperfield pouvait prouver comment il exerçait sa magie sans utiliser les pouvoirs de Dieu. À la suite du rejet de son action en justice, Roller a demandé un brevet pour des droits exclusifs d’utilisation des pouvoirs divins sur la Terre.

Il a fait valoir qu’il était une entité divine et que d’autres avaient tiré des avantages financiers contraires à l’éthique de l’utilisation de ses pouvoirs. L’ancien ingénieur nucléaire de l’US Navy a déclaré dans sa candidature qu’il avait réalisé le potentiel de son don surnaturel en remarquant des millions d’esprits pénétrant dans son âme en 1999.

Sans surprise, sa demande de brevet a été rejetée…

#7 – Victoria’s Secret

Victoria's Secret

En 2008, Macrida Patterson, âgée de 52 ans, qui travaillait pour le ministère des Transports de Los Angeles, a intenté une action en justice contre le géant de la vente au détail Victoria’s Secret.

L’histoire qui se cache derrière son cas est qu’elle a été blessée aux yeux après qu’une attache en métal s’est détachée d’un string et lui a rayé la cornée, lui causant une blessure qui n’a pas nécessité de chirurgie.

Patterson a soutenu qu’elle utilisait le produit comme prévu par les défendeurs. Toutefois, un problème de taille et le fait que le produit avait été porté et lavé à plusieurs reprises ont fait l’objet d’un débat.

L’avocat de Patterson a déclaré que la blessure affecterait sa cliente pour le reste de sa vie. Bien que Patterson ait demandé une indemnité d’au moins 25 000 $ pour les salaires perdus, les frais médicaux et les dommages et intérêts, son avocat a déclaré que l’affaire ne portait pas sur l’argent, mais sur la sensibilisation des détaillants au fait qu’ils sont responsables des produits qu’ils vendent.

#6 – Travail trop ennuyeux

Travail trop ennuyeux

Dans une affaire en 2016, le français Frédéric Desnard avait réclamé 360 000 euros à son ancien employeur, après avoir utilisé les expressions « descente aux enfers » et « cauchemar » pour décrire son degré d’ennui au travail.

L’inculpé était un parfumeur français, Interparfums, où Desnard avait été employé pendant huit ans, avant d’être apparemment contraint de quitter son emploi en raison d’un ennui accru. Il pense que la société l’a délibérément écarté après avoir perdu un important contrat.

Puis, après sept mois de congé de maladie pour des problèmes de santé tels que l’épilepsie et des ulcères, il a été renvoyé. L’affaire a ensuite inclus le harcèlement au travail de la part des supérieurs de Desnard, y compris les injures et les devoirs insultants comme récupérer leurs enfants à l’école.

L’avocat de Desnard a déclaré que le fait de « créer un environnement ennuyeux » était considéré comme du harcèlement et que l’entreprise devrait être tenue de payer pour tout tourment mental causé à son employé. L’affaire a finalement été examinée par un tribunal du travail de Paris.

Bien qu’ils étaient censés rendre une décision le 27 juillet 2016, ils ont plutôt plaidé en faveur d’une nouvelle audience.

#5 – Mauvaises prévisions météo

Mauvaises prévisions météo

Nous nous sommes tous déjà retrouvés dans une de ces situations où nous attendions avec impatience un jour de congé où la météo avait prévu un grand soleil. Mais ce jour arrive, et il pleut à torrents! Une femme israélienne a elle aussi vécu cette expérience malheureuse.

Cependant, au lieu de passer à autre chose, elle a intenté une action en justice contre le météorologue de la télévision pour faute professionnelle. Après avoir entendu les prévisions météorologiques d’une journée ensoleillée, elle s’était habillée légèrement.

Mais voilà, ce supposé jour ensoleillé s’est transformé en tempête, et elle a contracté la grippe, manqué quatre jours de travail et déboursé 38$ en médicaments. Pour obtenir une indemnisation, elle a poursuivi le météorologue pour 1000 dollars en raison du stress supplémentaire.

Elle a également demandé des excuses au météorologue « Danny Rup ». La chaîne de télévision s’est arrangée à l’amiable et a bien versé 1000 dollars à la femme! Et ce n’est pas tout: Rup a dû lui présenter ses excuses!

#4 – Pieds malodorants

Pieds malodorants

En 1999, l’étudiant néerlandais « Teunis Tenbrook » a été renvoyé de l’université Erasmus en raison de l’odeur de ses pieds. Et ce n’est pas une blague… Il a été expulsé de l’établissement sur le motif que l’odeur de ses pieds empêchait les étudiants et les enseignants de se concentrer et qu’ils ne pouvaient plus rester autour de lui.

Tenbrook, qui étudiait la philosophie au moment de l’incident, a intenté une action en justice contre l’établissement d’enseignement afin qu’il puisse être réintégré. Après dix ans de bagarre devant le tribunal, le juge a décidé que l’université devait réintégrer l’étudiant et apprendre à gérer le problème de ses pieds nauséabonds.

#3 – Blague radio

Blague radio

En 2000, Catherine McGowan, mère célibataire et directrice d’un magasin de vidéo local, a fait appel à une station de radio pour participer à un concours proposant une toute nouvelle « Renault Clio » comme prix. Elle ne savait pas que son prix était en fait un modèle réduit de la voiture, ce qui la rendit furieuse et humiliée.

Alors McGowan a fait ce qu’elle pensait être juste: poursuivre la station de radio. À la suite du procès, Chris Constantine, le DJ de la radio responsable de ce jeu-concours, a été licencié pour avoir enfreint les règles en vigueur dans la chaîne, selon lesquelles les jeux devaient se dérouler dans le respect de l’éthique.

Le directeur de la station a ensuite contacté les journalistes pour leur dire que McGowan avait été indûment amené à croire que le cadeau était une vraie voiture. Heureusement pour McGowan, elle a gagné le procès et s’est vu attribuer assez d’argent pour acheter une vraie Renault Clio toute neuve.

#2 – Halloween trop effrayant

Halloween trop effrayant

Chaque année, des milliers de personnes traversent le monde entier pour assister à la célèbre « Halloween Horror Night » aux États-Unis, organisée par Universal Studios. Elles s’attendent à ce que de la peur, les sensations fortes et de l’excitation se manifestent. Après tout, c’est bien le thème d’Halloween!

En 1998, Cleanthi Peters n’était cependant pas prête pour la frayeur qu’elle allait ressentir, affirmant par la suite qu’elle a été agressée par un maniaque maniant la tronçonneuse. Elle a intenté une action en justice contre Universal Studios pour les dommages émotionnels et physiques causés par l’une de leurs maisons hantées, qu’elle avait fréquentée avec sa petite-fille de 10 ans.

Après avoir été effrayé par l’homme brandissant une tronçonneuse, le duo s’est enfui vers la sortie. Elles ont glissé sur le sol, qui était humide à cause d’une brume utilisée par Universal pour refroidir les visiteurs après leur voyage dans la maison de l’horreur.

La poursuite réclamait plus de 15 000 dollars pour des blessures non précisées et des traumatismes mentaux. Universal Studios a réglé cette affaire à l’amiable.

#1 – Chaussures dangereuses

Chaussures dangereuses

Un juge a été contraint de rejeter officiellement un procès de 100 millions de dollars dans lequel le condamné « Sirgiorgio Sanford Clardy » a affirmé que Nike aurait dû l’avertir que ses Air Jordan étaient une arme dangereuse déguisée.

Clardy a été condamné à 100 ans de prison pour avoir piétiné le visage d’un homme à l’extérieur d’un motel de Portland aux États-Unis. La victime a dû subir des points de suture et une chirurgie plastique au nez à la suite de l’incident.

Il a ensuite fait les gros titres de la presse internationale en engageant une action en justice contre Nike pour que leur responsabilité soit engagée du fait de leur prétendu manquement à le prévenir des dangers des chaussures.

L’audience de 24 minutes a donné lieu à une courte réponse des avocats de Nike. Ils ont expliqué qu’il n’y avait pas de défaut dans les chaussures et qu’il n’y avait aucun risque de blessures corporelles aussi graves si les baskets étaient utilisées comme prévu.

Le juge a refusé un avocat gratuit à Clardy, car il s’agissait d’un procès civil. Finalement, il a également dû demander à Clardy de rester silencieux afin de pouvoir rendre un jugement. Bien que Nike ait manifestement gagné le procès, les dossiers montrent qu’ils ont dépensé plus de 1400 dollars en frais de justice.

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