TOP 14: Les poissons les plus rapides du monde

Vous avez sûrement l’habitude de croiser des petits poissons le long des digues, dans les ports, ou bien même dans les étales des marchés et centres commerciaux. Bien sûr, avant d’arriver dans l’assiette, ces animaux ont fait batailler plus d’un pêcheur, dans sa recherche du graal.

Si toutes les catégories de poissons ne se valent pas en ce qui concerne leur taille, il est un autre élément, prépondérant dans la pêche notamment sportive, qui est la vitesse du poisson.

Certains poissons, dotés de nageoires extrêmement développées, sont capables d’atteindre des vitesses vertigineuses, et se rapprochent des allures que peuvent atteindre les animaux terrestres les plus rapides que l’on connaît, le guépard en tête.

Petit tour d’horizon de ces poissons dont la vitesse pourrait vous faire tourner la tête.

#14 – Le barracuda

Le Barracuda

Le barracuda est un poisson prédateur emblématique des mers tropicales et subtropicales, qui se distingue par sa rapidité fulgurante et son agilité exceptionnelle, pouvant atteindre des vitesses allant jusqu’à 50 km/h lorsqu’il poursuit ses proies.

Son corps fuselé et profilé lui permet de se déplacer rapidement à travers les eaux, tandis que sa mâchoire puissante et ses dents acérées font de lui un prédateur redoutable dans les récifs coralliens.

Doté d’une vision perçante et d’une excellente coordination, le barracuda est un chasseur sans égal. Il se camoufle dans les eaux claires, prêt à fondre sur sa proie avec une précision chirurgicale. Sa technique de chasse consiste souvent à nager en groupe, formant une véritable armée.

Il est tout de même important de souligner que le barracuda ne représente généralement pas de danger pour les humains, sauf dans des circonstances exceptionnelles. En respectant les précautions appropriées lors de la baignade ou de la plongée, il est possible de coexister en toute sécurité avec ce poisson fascinant.

#13 – Le Requin Blanc

Le Requin Blanc, la légende des mers

C’est probablement à cause du film « Les dents de la mer » de Steven Spielberg que le grand requin blanc a acquis auprès du grand public une notoriété aussi sombre. Pour tout vous avouer, le grand requin blanc n’a pas spécialement bonne presse, et beaucoup de personnes le craignent.

Si les attaques de requin blanc sont souvent dévastatrices, il est bon de rappeler qu’elles restent relativement rares, même dans les archipels du Pacifique ou de l’Océan Indien, où le nombre de requins blanc est élevé. Mais, en plus d’une mâchoire acérée et terrifiante bien connue de tous, ce poisson possède une caractéristique moins connue: sa vitesse.

Capable d’atteindre des pointes de vitesse impressionnantes, à plus de 50 km/h, le grand requin blanc fait figure d’épouvantail dans ce classement. Malgré un poids pouvant monter jusqu’à plus de 2 tonnes, et plus de 6 mètres de longueur, le requin blanc est capable de se déplacer à toute allure pour aller atteindre ses proies, dont le sang attise l’appétit du prédateur.

#12 – Le tarpon

Le tarpon, poisson méconnu mais très prisé

Il est vrai qu’il n’est pas commun de croiser le nom « Tarpon », même lorsque l’on parle de poissons. Effectivement, difficile de l’apercevoir sur les étals de poissonnerie, puisque ce dernier est majoritairement prisé pour la pêche sportive, et donc relâché dans la foulée.

Le Tarpon, c’est un poisson qui vit dans les eaux d’Afrique de l’Ouest, ou dans l’Atlantique du côté de l’Amérique Latine. Pesant entre 70 et 180kg, le tarpon peut mesurer jusqu’à 3 mètres, et possède une forme très allongée et profilée, propice aux déplacements rapides.

En parlant de déplacements rapides, le tarpon est la cible et le cauchemar de nombreux pêcheurs sportifs, puisque les combats avec ce dernier durent parfois des heures en raison de sa ténacité et de sa rapidité.

On estime qu’il est capable de nager jusqu’à 60 km/h, et est même capable de bondir hors de l’eau lorsqu’il sent l’hameçon venir à lui. Très répandu aux abords de la Guyane française, où il est surnommé « Palika », le tarpon dispose d’une mâchoire inférieure élargie, lui permettant de se nourrir rapidement de poissons et crustacés côtiers.

#11 – Le Grand Dauphin

Le Grand Dauphin, l’esthète des mers

Ah, le Dauphin. S’il y a un animal marin à citer en premier, ce serait celui-ci pour une grande majorité de la population. Véritable icone des mers, le dauphin intrigue autant qu’il passionne, il séduit autant qu’il fascine.

Avec sa forme très caractéristique, ses lignes élégantes et sa peau lisse, le dauphin est l’objet de nombreuses convoitises, notamment du côté des enfants. Vivant dans toutes les mers du monde, hors zones arctiques et antarctiques, le grand dauphin vit généralement en meute de plusieurs dizaines d’individus, qui se nourrissent en chassant les petits poissons sur leur route.

Mesurant entre 2 et 4 mètres et pesant généralement entre 200 et 400 kg, le grand dauphin est l’un des animaux marins les plus rapides du monde, grâce à sa morphologie profilée acquise au fil des générations.

La réduction du frottement de l’eau sur son corps lui permet d’atteindre des vitesses impressionnantes, 60km/h en moyenne. Ceci est notamment permis par une structure alvéolaire et des microdéformations à la surface de sa peau, qui laissent passer l’eau et lui permettent des déplacements éclairs.

#10 – L’orque

L’orque, l’ogre des mers qui effraie tout son monde

Mis à part dans les films ou dans les parcs d’attraction dédiés aux animaux marins, il est très peu probable que vous ayez eu la chance d’observer un orque. Prédateur terrifiant, par sa taille et sa mâchoire, l’orque est toutefois de la même famille… que le dauphin. On sent d’un coup un regain d’affection pour cet animal marin.

C’est un animal particulièrement imposant, qui n’a rien à envier à son cousin dauphin en termes de poids. Avec plus de 5 tonnes sur la balance pour une longueur comprise entre 6 et 9 mètres, l’orque est un géant des mers capable d’inspirer la peur à n’importe qui sur son passage.

Nommé « Épaulard », il vit dans les régions arctiques comme tropicales, et se déplace beaucoup. Ses proies sont des otaries, des phoques, et autres poissons plus petits. S’il existe plusieurs sous-espèces d’orques, cet animal a une caractéristique indiscutable: Il se déplace vite, très vite malgré son poids.

En effet, les orques sont capables de se déplacer jusqu’à 65 km/h, propulsés par une nageoire dorsale prépondérante. On vous conseille donc un bateau très puissant pour pouvoir les suivre, si vous avez le bonheur d’en croiser à l’état sauvage.

#9 – La carangue GT

La carangue GT, imposante mais agile

On les trouve fréquemment sur la Grande Barrière de corail et dans les eaux tropicales du monde entier, de l’Afrique du Sud à Hawaï en passant par le Japon et l’Australie. Les carangues géantes se distinguent par leur tête rigide et inclinée, ainsi que leur couleur gris pâle qui s’assombrit chez les mâles vieillissants.

Avec une taille dépassant les 1,7 mètres et un poids pouvant atteindre 80 kilogrammes, ce sont des poissons de gibier recherchés, et la pêche cérémonielle à Hawaï remonte à la préhistoire.

La vitesse est leur trait le plus marquant. Chassant seules ou en bancs, elles peuvent atteindre une vitesse de pointe allant jusqu’à 70 kilomètres par heure. Les carangues géantes se nourrissent principalement de poissons, mais également de crustacés, céphalopodes et mollusques.

Lorsque vous vous éloignez du récif, soyez attentif à ces imposants poissons. Bien qu’ils ne représentent généralement pas de danger pour les humains, il est préférable de ne pas les nourrir ou les toucher, car ils peuvent réagir de manière agitée en présence de nourriture dans l’eau.

Utilisez plutôt votre appareil photo pour capturer de superbes souvenirs, et évitez de les nourrir avec des aliments qui ne font pas partie de leur régime naturel.

#8 – Le Requin Mako

Le Requin Mako, nageur hors pair

Nous avons parlé précédemment du grand requin blanc, légende absolue des mers. Mais, comme vous devez probablement le savoir, le requin est une famille élargie, au sein de laquelle existent de nombreuses espèces différentes.

L’un des cousins du grand requin blanc est d’ailleurs l’un des animaux marins les plus rapides du monde: il s’agit du requin Mako, également nommé « Requin-taupe bleu ». Poisson en danger immédiat d’extinction, très prisé pour ses ailerons, le requin Mako est de couleur bleu nuit, avec du blanc en dessous. Il peut mesurer jusqu’à 4 mètres.

Mais c’est surtout sa formation physiologique qui lui permet d’atteindre des vitesses vertigineuses. Disposant de larges fentes branchiales qui optimisent sa respiration, ce requin peut atteindre les 72 km/h selon certaines mesures précises.

Il est également capable, grâce à une force d’impulsion énorme, de réaliser des bonds hors de l’eau à plus de 4 mètres. Malheureusement, la surpêche pour son aileron et sa chair proche de celle du thon en font l’un des poissons les plus exposés de la planète.

#7 – Le Thon Rouge

Le Thon Rouge, le graal du pêcheur sportif

Qui n’a pas déjà mangé un bon plat de thon bien cuisiné ? Il faut dire que la chair de ce poisson est particulièrement reconnue, très dense, et avec beaucoup de goût. Mais nous ne sommes pas ici pour discuter culinaire.

Ce poisson, qui vit dans plusieurs eaux du globe et notamment dans l’Océan Atlantique et dans la Manche, est un nageur hors pair, qui saura vous faire passer un long moment derrière la canne si vous souhaitez le remonter à bord.

Pesant entre 50 et 500kg, avec des spécimens qui grimpent jusqu’à près de 600 kg, le thon est une espèce exceptionnellement recherchée pour sa valeur à la revente, puisque certains poissons se revendent près de 30 000 dollars.

Mais avant de pouvoir empocher le pactole, sachez que vous devrez batailler avec l’un des poissons les plus rapides du monde, puisqu’il peut atteindre la vitesse de 75 km/h. On dit même qu’il dispose d’une accélération plus franche qu’une… Porsche!

Pourquoi ne pas imaginer un 400 mètres départ arrêté entre un thon rouge et une 911 Turbo S ? En tous cas, grâce à sa forme hydrodynamique, et des nageoires d’une puissance quasi inégalée, le thon se déplace si rapidement qu’il gagne bien souvent son combat contre les pêcheurs sportifs.

#6 – Le Thazard Rayé

Le Thazard Rayé, le chasseur redoutable

Le thazard rayé, ou bonite à ventre rayé, est un poisson océanique fascinant. Avec sa silhouette élancée et fuselée, il est parfaitement adapté à la vie en haute mer. Doté d’une musculature puissante, il peut atteindre des vitesses impressionnantes, pouvant dépasser les 77 km/h.

Ce poisson est un véritable prédateur des océans. Grâce à sa nageoire caudale puissante, le thazard rayé est capable d’accélérer rapidement et de poursuivre activement ses proies. Son régime alimentaire se compose principalement de petits poissons, de calmars et de crevettes. Sa vitesse lui permet de parcourir de grandes distances à la recherche de nourriture, ce qui en fait un chasseur redoutable et efficace.

En raison de sa rapidité et de sa force, le thazard rayé est également très apprécié par les pêcheurs sportifs du monde entier. Sa réputation de combattant féroce en a fait une espèce prisée lors des compétitions de pêche en haute mer.

Les pêcheurs qui ont la chance de l’attraper doivent faire preuve de technique et de résistance pour maîtriser sa puissance lors de la lutte. Le thazard rayé est largement répandu dans les eaux tropicales et tempérées des océans Atlantique, Indien et Pacifique.

#5 – Le Wahoo

Le Wahoo, au corps fuselé et hydrodynamique

Le wahoo, également connu sous le nom de thazard à dents de chien, est un poisson pélagique qui évolue principalement dans les eaux tropicales. Ce prédateur agile est capable d’atteindre des vitesses vertigineuses allant jusqu’à 80 km/h. Avec son corps allongé et fuselé, il est parfaitement adapté pour fendre les eaux avec une grande aisance, ce qui lui vaut le surnom de “Torpille des Tropiques”.

En plus de sa vitesse et de sa force, le wahoo est réputé pour sa combativité lorsqu’il est accroché à la ligne d’un pêcheur. Il peut atteindre une longueur de plus de 1,2 mètres et un poids dépassant souvent les 23 kg. Cependant, certains spécimens exceptionnels peuvent dépasser les 45 kg, offrant ainsi un défi encore plus passionnant pour les pêcheurs sportifs à la recherche de sensations fortes.

Outre sa réputation de poisson de sport prisé, le wahoo est également apprécié pour sa chair délicieuse. Sa viande blanche, ferme et tendre est considérée comme l’une des meilleures pour la consommation. Elle possède une saveur subtile, légèrement sucrée, et se prête parfaitement à de nombreuses préparations culinaires, que ce soit en grillade, en ceviche ou en sashimi.

#4 – La dorade Coryphène

La dorade Coryphène, le rapide méconnu

Dorade Coryphène. Ce nom ne vous dit rien ? On essaye un autre nom. « Mahi-Mahi ». Toujours pas ? Bon, au final ce n’est pas si étonnant. Poisson à la couleur verdâtre très caractéristique, la dorade coryphène vit dans les eaux tropicales et subtropicales de tous les océans, parfois même en méditerranée.

Prédateur très puissant, il est l’une des cibles de la pêche au gros. Parfois nommé « poisson caméléon » en raison de ca capacité à changer de couleur en quelques instants, le Mahi-Mahi réalise de grandes migrations, et se nourrit d’espèces plus petites telles que les calamars ou les maquereaux.

Mais c’est surtout l’un des poissons les plus rapides du monde: avec des pointes dépassant les 50 nœuds, soit plus de 90 km/h, la dorade coryphène est si rapide qu’il est très compliqué de la pêcher à la canne. C’est bien souvent la pêche à la traine qui est employée pour la capturer.

Assurément, en atteignant presque les 100 km/h, ce poisson mérite amplement sa place dans notre top 10.

#3 – Le marlin bleu

Le marlin bleu, spécimen d’excellence

A première vue, il ressemble à ce qui est communément appelé l’Espadon. Pourtant, il s’agit bien d’un marlin bleu, ou d’un Makaire bleu. Il y a en effet une très forte ressemblance avec l’Espadon, en partie grâce à sa mâchoire supérieure formée comme une épée.

Cependant, la principale différence existante entre les deux poissons se situe au niveau du rostre (pointe au niveau de la tête) et de la nageoire supérieure. Chez l’Espadon, le rostre est bien plus prédominant, tandis que la nageoire dorsale est plus petite. Des caractéristiques que seuls les experts de la pêche au gros pourront déceler.

Avec une taille d’environ 4,5 mètres et un poids allant jusqu’à 700 kg, le marlin bleu est animal imposant. Sa forme profilée lui donne tous les atouts pour pouvoir nager rapidement. Avec ces attributs, le marlin bleu est en capacité d’atteindre les 105 km/h, et est donc particulièrement recherché dans le cadre de la pêche sportive.

#2 – L’Espadon

L’Espadon, la grande épée marine

L’Espadon est probablement le poisson dont l’apparence suscite le plus de curiosité. Avec un rostre prédominant, allant jusqu’à plusieurs mètres, ce poisson jouit d’une réputation solide.

Se traduisant par « Grande Epée » en italien, l’espadon possède une caractéristique tout à fait étonnante, puisqu’il dispose d’un organe non loin des yeux permettant de réchauffer œil et cerveau si l’eau dans laquelle il nage est trop froide.

En mesurant plus de 4 mètres et en pesant pas loin de 500 kg, l’Espadon, tout comme le marlin bleu expliqué précédemment, est poisson taillé pour la pêche sportive. Vivant dans les eaux tropicales et subtropicales, majoritairement en Atlantique Sud, C’est également un grand chasseur, dont le rostre permet de stabiliser la position lorsqu’il se met en mode chasse.

Et il ne vole pas sa place de 2ème dans notre top 10 des animaux marins les plus rapides du monde, puisqu’il est capable d’effectuer des pointes de vitesse à 110 km/h. Attention, ca décoiffe.

#1 – Le poisson-voilier

Le poisson-voilier de l’indopacifique, roi de la vitesse en mer

Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais il s’agit bien là du poisson le plus rapide qui existe sur notre planète. Avec des accélérations fulgurantes, et des pointes de vitesse de l’ordre de 110 à 115 km/h, aucun poisson n’est capable d’aller aussi vite.

Nommé également « Voilier cosmopolite », ce poisson est nommé ainsi en raison d’un attribut physique très particulier: il s’agit de sa nageoire dorsale tellement imposante qu’elle ressemble tout simplement… à une voile de voilier. Rassurez-vous toutefois, ce poisson n’a pas besoin de vent pour se déplacer!

Cette nageoire dorsale est par ailleurs repliée lorsqu’il plonge en profondeur pour diminuer la résistance à l’eau. Pesant légèrement plus de 100 kg, et mesurant dans les environs de 3 mètres, il part à la recherche de ses proies et fonce sur elles tellement vite qu’elles n’ont pas le temps de s’échapper. Première place bien mérité, nous lui desservons le prix de guépard des mers.

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