TOP 30: Les plus grands moments de l’histoire du Tour de France

Au cours de ses 116 années d’existence, le Tour de France a défié, honoré et immortalisé les plus grands cyclistes du monde. Mais alors que chaque année apporte son lot de triomphes et de déceptions, voici les 30 moments que nous n’oublierons jamais.

#30 – 1905 – La première montée

1905 - La première montée

Les deux premières éditions du Tour de France étaient principalement des courses sur le plat. Pour tenter de rendre la course plus excitante, les organisateurs ont présenté la première grande montée du Tour, le Ballon d’Alsace, en 1905.

Les coureurs ont été autorisés à changer leurs vélos avant la montée et à nouveau au sommet afin de disposer des équipement adéquats pour la montée et la descente. Le Français René Pottier a atteint le sommet à la première place, ce qui en fait le premier roi des montagnes (bien que non officiel) de l’ histoire du Tour.

#29 – 1910 – Le cercle de la mort

1910 - Le cercle de la mort

Inspiré par le succès du Ballon d’Alsace, le Tour a commencé à inclure des sommets encore plus hauts.

Après un voyage de reconnaissance dans les Pyrénées, il a été décidé que l’édition de 1910 inclurait une étape de montagne de 326 km, qui enverrait les coureurs au-dessus des rivières Peyresourde, Aspin, Tourmalet et Aubisque – quatre sommets plus tard connus sous le nom de “Cercle de la mort”.

Ce nom vient peut-être du fait qu’au cours de son passage au Tourmalet, Octave Lapize, vainqueur de 1910, a crié: « Vous êtes des assassins, oui, des assassins! » contre les organisateurs!

Plus de 100 ans plus tard, ces ascensions font encore peur aux concurrents du Tour.

#28 – 1919 – Le premier maillot jaune

1919 - Le premier maillot jaune

Que serait le Tour sans le maillot jaune ? Au milieu de la course de 1919, les organisateurs ont tenu compte de la pression de la presse pour rendre le leader de la course plus visible.

Comme il se doit, ils ont choisi le jaune comme couleur distinctive du maillot, un clin d’œil au journal français et à l’époque propriétaire de la tournée, L’Auto.

Le premier maillot a été remporté par Eugène Christophe, l’un des meilleurs coureurs de sa génération.

#27 – 1934 – Le grand sacrifice de Vietto

1934 - Le grand sacrifice de Vietto

Les courses de vélo ne sont rien sans sacrifices, et en 1934, René Vietto établit la norme dans un beau geste incomparable.

En tant que pilote de soutien pour le légendaire Antonin Magne, Vietto s’est avéré être la révélation de cette année. Vietto, sans aucun doute le meilleur grimpeur du peloton, a remporté quatre étapes et rivalisait avec Magne, qui a connu des problèmes mécaniques tout au long de la course.

Lorsque Magne s’est écrasé dans la descente du Portet d’Aspet, ses chances de remporter un deuxième tour (après sa première victoire en 1931) semblaient minces. Mais encore une fois, Vietto, 20 ans, est venu à la rescousse.

Il est remonté pour donner sa roue avant à Magne. Il s’est ensuite assis sur la barrière de pierre, attendant que la voiture de soutien arrive enfin – et a pleuré, sachant que ses propres chances sur le Tour étaient terminées.

#26 – 1934 – Le premier ITT

1934 - Le premier procès

Le 27 juillet 1934, les organisateurs ont introduit un nouveau type de scène, celle qui a façonné les résultats de presque tous les tournois depuis: le contre-la-montre individuel (ITT).

Les épreuves contre la montre par équipe font partie des épreuves depuis les années 1920, mais les ITT étaient trop difficiles à exécuter en raison du nombre considérable de véhicules nécessaires.

Le Tour a donc enregistré son premier ITT pour l’avant-dernier jour de l’édition de 1934, après qu’une grande partie du groupe se soit retirée ou ait été éliminée.

À 90K, il était incroyablement long par rapport aux normes modernes, mais compte tenu de la fréquence des étapes de plus de 300K à cette période, il semblait probablement convenir aux coureurs de l’époque.

#25 – 1949 – Le duel Coppi-Bartali

1949 - Le duel Coppi-Bartali

Le cyclisme est une affaire de compétition et de camaraderie, définie par les Italiens Gino Bartali et Fausto Coppi lors de la tournée de 1949. Bartali, le vieillissant, était le champion en titre, mais Coppi était l’étoile montante, qui venait de remporter Milan-San Remo et le Giro d’Italia.

Pendant une bonne partie de la course, Coppi a semblé mal à l’aise, perdant près d’une demi-heure à cause de chutes et d’accidents mécaniques. Mais il a montré sa supériorité de grimpeur dans les Alpes.

Sur une scène épique à Briançon, le duo s’est embarqué dans une montée féroce. Mais lors de la dernière ascension de l’Izoard, Bartali a commencé à montre des signes de faiblesse. Finalement, Coppi a dit: « Maintenant, Gino, j’y vais. » Mais Bartali a plaidé: « Finissons ensemble… Laisse-moi gagner l’étape. Demain, tu gagneras le Tour. »

#24 – 1955 – Louison Bobet sur le Mont Ventoux

1955 - Louison Bobet sur le Mont Ventoux

Au sommet de sa carrière, le populaire coureur français Louison Bobet a scellé son héritage avec un tour en solo mémorable sur le tristement célèbre mont Ventoux.

Attaquant aux côtés de Charly Gaul dans les derniers kilomètres, Bobet s’est ensuite imposé en solo. Gagnant l’étape à Carpentras, il échangerait son maillot de champion du monde arc-en-ciel contre le jaune, assurant ainsi sa troisième victoire sur le Tour de France.

#23 – 1956 – L’inconnu Roger Walkowiak

1956 - L'inconnu Roger Walkowiak

Les inconnus gagnent rarement le Tour de France. Trois semaines, c’est trop long pour un coureur non averti pour maintenir des éclairs de génie. Mais en 1956, Roger Walkowiak a surpris à peu près tout le monde en faisant les gros titres, sans parler du maillot jaune, parmi les grands favoris.

Les attaques ont été nombreuses tout au long du Tour 56, les principales équipes nationales n’ayant pas réussi à contrôler la course. Sans fanfare, et sans gagner une étape, “Walko” a néanmoins roulé de manière cohérente.

Une fois en tête, il a résisté sous la pression pour l’emmener à Paris. Beaucoup ont ignoré sa victoire, et en fait, il ne gagnerait plus jamais. Mais pendant trois semaines en juillet, il a remporté une victoire historique qu’on ne peut pas ignorer.

#22 – 1958 – Charly Gaul s’échappe

1958 - Charly Gaul s'évade

Depuis la victoire d’Ottavio Bottecchia en 1924, un pur grimpeur n’a jamais réussi à rentrer chez lui en jaune. Mais le coureur luxembourgeois Charly Gaul a inversé la situation dans les derniers jours du Tour de 1958.

Connu sous le nom d’« Ange de la montagne », Charly Gaul a remporté une étape sur le mont Ventoux, mais n’a pris la tête qu’au dernier jour de l’ascension dans les Alpes.

Attaquant dans les montagnes de la Chartreuse, il remporte la victoire à Aix-les-Bains, laissant derrière lui le Français Raphaël Geminiani et son maillot jaune.

#21 – 1961 – Anquetil mène de bout en bout

1961 - Anquetil mène de fil en fil

Le Français Jacques Anquetil, vainqueur de la première victoire en 1957, se vantaient de prendre le maillot jaune lors de la première journée et de le conserver jusqu’à Paris.

C’était une prédiction audacieuse, puisque Charly Gaul, vainqueur du Tour de 1958, courait également cette année-là. Mais Anquetil a tenu parole, dominant le contre-la-montre de l’après-midi du premier jour et défendant son avance pendant le reste de la course.

Il a ensuite remporté les trois tours suivants pour devenir le premier vainqueur de la course à cinq reprises.

#20 – 1964 – Duel Anquetil et Poulidor au Puy de Dôme

1964 - Duel Anquetil et Poulidor au Puy de Dôme

Pendant des années, Raymond Poulidor fut le plus grand rival d’Anquetil. En 1964, il manqua de peu sa meilleure chance de remporter la victoire face au champion en titre.

La dernière étape de montagne de cette année a eu lieu sur le volcan Puy-de-Dôme dans le centre de la France. À la base, Anquetil avait 56 secondes d’avance sur Poulidor et savait que son rival attaquerait.

À chaque accélération, Anquetil indiquait à Poulidor que les deux hommes se tenaient côte à côte sur la route étroite et bondée. Enfin, Poulidor s’est libéré dans les 1500 derniers mètres et a gagné du terrain à chaque coup de pédale.

Une situation délirante, poursuivi par Anquetil, tentant de réduire ses pertes. À l’arrivée, Anquetil a réussi à maintenir une avance de 14 secondes. Quelques jours plus tard, il deviendrait le premier vainqueur du Tour cinq fois et Poulidor ne porterait même jamais le maillot jaune.

#19 – 1969 – Merckx attaque les Pyrénées

1969 - Merckx attaque les Pyrénées

Eddy Merckx a pris part à son premier Tour de France en 1969 avec une puce à l’épaule après avoir été expulsé du Giro d’Italia pour un test de dépistage de drogue positif qu’il jure toujours d’avoir été truqué.

Mais à la fin de la première journée, il portait le maillot jaune et, deux semaines plus tard, lorsque la course se déroulait dans les Pyrénées, il avait une avance approchant huit minutes.

Sur la 17ème étape, les coureurs ont affronté le Cercle de la Mort et lorsque Merckx a attaqué le Tourmalet à 140 km de la ligne d’arrivée à Luchon, ses concurrents ont pensé qu’il ne faisait que s’étirer les jambes.

Mais Merckx persiste seul, descendant le Tourmalet, gravissant l’Aubisque, descendant puis roulant jusqu’au bout sur les routes vallonnées. Il a remporté l’étape de près de huit minutes, doublant ainsi son avance au classement général. Ce fut l’un des plus beaux jours de la carrière du plus grand athlète du cyclisme.

#18 – 1971 – Ocana défie Merckx

1971 - Ocana défie Merckx

Depuis sa première victoire écrasante sur le circuit, Merckx semblait intouchable. Mais en 1971, il trouva un véritable challenger dans l’espagnol Luis Ocana.

Quand Ocana a attaqué tôt sur la route de montagne à Orcières-Merlette, Merckx n’a pas pu répondre. Tout au long de l’échappée en solo de 77K, Ocana a continué à prendre du temps sur le double champion, prenant un avantage de près de 10 minutes et le maillot jaune à l’arrivée.

Merckx, semblait-il, avait enfin rencontré son adversaire. Mais il a vite repris son avance dans les Pyrénées, quand Ocana s’est échappé de la course. Ocana, cependant, allait finalement remporter son tour en 1973, année où Merckx ne participait pas.

#17 – 1975 – Thévenet rompt Merckx

1975 - Thévenet rompt Merckx

Pour la plupart, c’est une station de ski endormie dans les Alpes. Mais pour les amateurs de cyclisme, Pra-Loup reste un monument, car c’était là que Merckx portait le jaune pour la dernière fois.

Le plus grand coureur de tous les temps semblait prêt pour une victoire record du sixième tour. Toute la journée, il a échangé des attaques avec le Français Bernard Thévenet.

Lors de la dernière montée vers Pra-Loup, Merckx s’échappa. Bientôt cependant, son coup de pédale se raidit et le “Cannibale” tomba en panne d’essence. Sans hésiter, Thévenet contre-attaqua, rattrapa et laissa Merckx derrière lui.

Il a ensuite saisi trois minutes sur Merckx lors du dernier 6K avant de remporter son premier de deux Tours de France.

#16 – 1975 – La première arrivée des Champs-Élysées

1975 - La première arrivée des Champs-Élysées

Que serait le Tour de France sans sa fameuse fin sur les Champs-Élysées ?

En fait, pendant des décennies, il n’y a pas eu de telle fanfare à l’arrivée. Mais en 1975, les organisateurs ont conclu un accord avec Paris pour accueillir la dernière étape au cœur de la ville, signe que la course était enfin devenue une icône importante.

Le sprinteur belge Walter Godefroot a remporté la première arrivée en masse, tandis que Thévenet a remporté la course, et une nouvelle tradition du Tour est née.

#15 – 1978 – Bernard Hinault en patron

1978 - Bernard Hinault mène la manifestation contre un coureur

Il était peut-être un débutant sur le Tour à cette époque, mais Bernard Hinault en était déjà le patron. Non seulement il a remporté le premier Tour de France auquel il a participé, mais « The Badger » avait déjà le respect de tout le peloton.

Il l’a montré sur une étape entre Tarbes et Valence d’Agen, où il a mené des coureurs pour protester contre le nombre croissant de longs transferts et de départs prématurés. Cela semblait juste quand il a finalement pris le maillot jaune et a remporté la course.

#14 – 1986 – Hinault contre LeMond

1986 - Assassiner le blaireau

Après que Greg LeMond ait aidé son coéquipier Hinault à remporter un cinquième titre du Tour en 1985, le Français a promis à l’Américain qu’il retournerait la faveur en 1986.

Bien, des promesses sont faites, et Hinault a combattu LeMond avec ténacité avant que ce dernier ne prenne finalement la tête sur la 17ème étape. Le lendemain, les deux coéquipiers ont laissé tomber tout le monde à l’Alpe d’Huez.

Hinault a remporté la victoire et LeMond a renforcé son avance. Cela ressemblait à une trêve, mais Hinault a dit à un journaliste après l’étape que le Tour « n’était pas terminé ». Malgré tous les efforts de Hinault, LeMond a tenu à remporter son premier Tour.

#13 – 1989 – Huit secondes de LeMond

1989 - Huit secondes de LeMond

Deux ans après avoir failli mourir dans un accident de chasse, LeMond est revenu sur le Tour pour affronter le double champion Laurent Fignon.

Le duo a échangé le maillot jaune quatre fois tout au long de la course. Fignon le portait avant la dernière étape: un contre la montre individuel au centre-ville de Paris.

Fignon avait une avance de 50 secondes sur l’Américain au début de la journée, mais LeMond a eu raison de lui, battant Fignon de 58 secondes tout en remportant l’étape et le classement général.

La marge de victoire de LeMond de huit secondes reste la plus mince de l’histoire du Tour.

#12 – 1990 – Claudio Chiappucci vole presque la victoire

1990 - Claudio Chiappucci vole presque la victoire

Quatre coureurs ont pris une avance de 10 minutes sur la première étape du Tour 1990. Mais c’est l’Italien Claudio Chiappucci, le moins connu d’entre eux, qui a failli voler la course.

Avec le maillot jaune sur ses épaules, il a maintenu une avance de sept minutes sur le champion en titre LeMond après sa sortie des Alpes.

Il l’a gardé jusqu’à la dernière course contre la montre au Lac de Vassivière, lorsque LeMond a finalement vaincu l’italien pour remporter un troisième Tour. Le maillot jaune surprenant de Chiappucci en a toutefois fait l’un des coureurs les plus populaires de sa génération.

#11 – 1995 – Armstrong rend hommage à son coéquipier décédé

1995 - Armstrong rend hommage à son coéquipier décédé

Bien que nombre de ses exploits aient été ternis depuis, il convient de rappeler quelques moments de la carrière de Lance Armstrong dans cette liste. Lors de la 15e étape du Tour de 1995, par exemple, son coéquipier de Motorola, Fabio Casartelli, a été tué lors d’une chute alors qu’il descendait du Portet d’Aspet.

L’étape du lendemain était neutralisée et Motorola passait toute la journée devant le peloton en l’honneur de son coéquipier décédé. Mais Lance n’en avait pas fini: deux jours plus tard, à l’étape 18 de Limoges, il passa à l’attaque.

Après avoir largué son groupe dissident, Armstrong a franchi la ligne d’arrivée seul, dédiant la scène à Casartelli en pointant les doigts au ciel.

#10 – 1997 – Pantani établit un record à l’Alpe d’Huez

1997 - Pantani établit un record à l'Alpe d'Huez

L’Italien Marco Pantani a fortement plaidé pour le titre de plus grand grimpeur du cyclisme lors du Tour de 1997 en établissant un record sur le redoutable parcours de l’Alpe d’Huez.

À l’approche de la fin de la course, Pantani a gravi les rampes raides menant à la station de ski en 37 minutes et 35 secondes – un record qui tient encore aujourd’hui.

Un an plus tard, il remporterait le Tour, même si des scandales liés au dopage à partir de 1999 mettraient fin brutalement à sa carrière.

#9 – 1999 – Cipollini remporte quatre étapes d’affilées

1999 - Cipollini remporte quatre étapes d'affilées

Pendant près de 10 ans, tout le monde s’accordait pour dire que Mario Cipollini était l’homme le plus rapide sur deux roues. Il l’a prouvé chaque mois de juillet lorsqu’il a dominé les étapes de sprint du Tour de France dans son style flamboyant et accablant.

En 1999, “Super Mario” était à l’apogée de son art, remportant quatre étapes de sprint consécutives, ce qui n’avait jamais été réalisé auparavant. Ironiquement, il ne serait plus invité au Tour jusqu’à la fin de sa carrière.

#8 – 2001 – Zabel remporte un sixième maillot vert

2001 - Zabel remporte un sixième maillot vert

Bien que n’étant pas toujours le coureur le plus rapide, l’Allemand Erik Zabel était certainement le sprinter le plus constant de sa génération.

Au Tour de France en 2001, il a remporté le maillot vert du classement par points pour la sixième année consécutive, un record absolu.

Il a également réussi à gagner trois étapes.

#7 – 2001 – Jalabert remporte le roi de la montagne

2001 - Jalabert remporte le roi de la montagne

Après avoir remporté le maillot vert à deux reprises au début de sa carrière, le Français Laurent Jalabert a alors décidé de devenir grimpeur. Le puncheur polyvalent pouvait sprinter et grimper avec les meilleurs chaque jour, même s’il avait rarement la constance nécessaire pour une épreuve de trois semaines comme le Tour.

“J’en suis venu à croire que faire le spectacle est tout aussi important que gagner”, a-t-il déclaré à la fin de sa carrière. Jalabert a fait exactement cela, réalisant de longues échappées jour après jour.

Il n’a pas toujours gagné, mais il a amassé beaucoup de points bonus sur les montées pour prendre le maillot à pois, une prouesse qu’il réalisera à nouveau en 2002 juste avant de prendre sa retraite.

#6 – 2003 – Armstrong va faire du cross-country

2003 - Armstrong va faire du cross-country

Alors qu’il franchissait un tournant dans la descente de la Côte de la Rochette vers la fin de la 9e étape du Tour 2003, l’Espagnol Joseba Beloki a perdu le contrôle de son vélo sur un tarmac fondu et a percuté l’asphalte avec Lance Armstrong, qui portait le maillot jaune à l’époque, à droite sur sa roue.

N’ayant pas le temps de manœuvrer autour du cycliste tombé au sol, Armstrong est sorti directement de la route et a traversé un champ. Sautant de son vélo et sautant à travers un fossé, il jeta sa jambe par-dessus son vélo pour rejoindre le groupe alors qu’il sortait de l’épingle à cheveux.

Bien que la victoire de Lance Tour ait été annulée, sa manœuvre rapide ne sera jamais oubliée.

#5 – 2004 – Voeckler défend la Maillot Jaune

2004 - Voeckler défend la Maillot Jaune

Après la cinquième étape du Tour 2004, un Français inconnu, Thomas Voeckler, a revêtu le maillot jaune après avoir passé la journée dans une échappée qui a fini avec plus de 12 minutes d’avance sur le reste du peloton.

Voeckler, un coureur venu incarner le terme de puncheur, a vaillamment défendu le maillot pendant 10 jours. Il tenait à l’écart Armstrong et son équipe “US Postal” à travers les Pyrénées avant de finalement succomber à Armstrong dans les Alpes.

Voeckler a répété l’exploit en 2011 en portant le jaune pendant encore 10 jours, se plaçant cette fois quatrième du classement général pour le meilleur résultat de sa carrière sur le circuit.

#4 – 2011 – Aussie, Aussie, Aussie!

2011 - Aussie, Aussie, Aussie!

À l’approche du Tour 2011, l’Australien Cadel Evans était plus connu pour ses quasi-accidents que pour ses victoires. Mais c’était son année. Roulant avec constance du début à la fin, il s’est maintenu près du sommet du classement général sans jamais prendre la tête – jusqu’au dernier jour.

Evans a débuté l’épreuve contre la montre individuelle de 26K à la troisième place du classement général, à 57 secondes de Andy Schleck.

Mais il a battu Schleck de plus de deux minutes pour enfin prendre le jaune. Le lendemain, il est arrivé à Paris en tant que premier champion du Tour de France de son pays.

#3 – 2012 – L’invasion britannique commence

2012 - L'invasion britannique commence

Team Sky (maintenant Team Ineos ) a remporté six des sept derniers Tours de France, et si sa domination peut être retracée à un moment précis, il s’agit de la dernière montée de la septième étape de l’édition 2012.

Alors que l’éventuel vainqueur Bradley Wiggins a remporté le maillot jaune pour la première fois cette année-là, c’est son coéquipier alors inconnu, Chris Froome, qui a remporté l’étape.

Froome s’est révélé le coureur le plus fort tout au long de la course et a depuis lors remporté quatre tours.

#2 – 2012 – Faites entrer Sagan

2012 - Faites entrer Sagan

Le 1er juillet 2012, Peter Sagan a remporté la première étape sur la route de son premier Tour de France, des débuts prometteurs qui laissaient présager de l’avenir.

Il a ensuite remporté deux autres étapes et le maillot vert en tant que vainqueur du classement par points en 2012.

À ce jour, il a remporté 10 étapes et cinq maillots verts, devenant ainsi l’un des coureurs les plus populaires du sport.

#1 – 2016 – Cours, Froomey, cours!

2016 - Cours, Froomey, cours!

La 12ème étape du Tour 2016 était intéressante. Il était censé se terminer par une arrivée au sommet du Mont Ventoux, mais le vent était trop fort pour permettre une arrivée traditionnelle au sommet.

L’arrivée a donc été déplacée plus loin dans la montagne. Alors que le Belge Thomas de Gendt a remporté l’étape après une échappée matinale, Chris Froome a fait les gros titres.

Tandis que Richie Porte et Bauke Mollema faisaient la course, Froome s’est écrasé lorsque Porte a heurté une moto qui s’était arrêtée subitement pour éviter un obstacle. Son vélo cassé, Froome a commencé à courir dans la montagne – à pied – dans l’une des scènes les plus bizarres du Tour de France.

Heureusement, il ne courut pas longtemps avant qu’une voiture de service neutre ne lui donne un vélo de rechange.

TOP 30: Les plus grands moments de l’histoire du Tour de France
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